Pour trouver l'âme-soeur, les sites de rencontres sont-ils vraiment la solution ?

Pour trouver l'âme-soeur, les sites de rencontres sont-ils vraiment la solution ?

Et non, disent les scientifiques et les sondages  !

C’est la conclusion de plusieurs études menées par les scientifiques et confirmées par les sondages.
Les sites de rencontres fleurissent et promettent de belles histoires d’amour. Qu’en est-il vraiment ?

L’Ifop s’est penché sur cette question.
Son enquête de 2015, «L’essor des rencontres en ligne ou la montée de la culture du “coup d’un soir”, est sans équivoque (observatoire Ifop/CAM4 de la rencontre en ligne).
    

Les sites de rencontres favorisent plutôt les relations sans lendemain.

50% des hommes souhaitent une relation sans lendemain et 89% des femmes une aventure sérieuse. Ce contraste est saisissant, il illustre bien la difficulté d’aboutir à une union stable sur ces sites.

La proportion des inscrits est passée de 22% en 2012 à 38% en 2015.

Un nombre important de faux profils.


Le principal obstacle est le nombre de faux profils. 75% des personnes interrogées ont vécues une mauvaise surprise lors d’un premier rendez-vous : le profil présenté sur le site ne correspondait pas à la personne. 47% se sont fait poser « un lapin ».

Les trois quarts des personnes qui se sont rencontrées via un site de rencontres n’ont pas poursuivi la relation.

Des sites de rencontres où il n’y a pas que des célibataires.

21% des inscrits sont vraiment libres et célibataires (19% en 2012). Le nombre de personnes en couple qui possèdent un profil a doublé en trois ans. Ainsi, 38% des  hommes et 27% des femmes vivant en couple sont inscrits sur un site. Ce pourcentage décroit avec la durée de vie commune. Une explication de ce fort taux d’inscription en début de relation s’expliquerait par « la crainte de manquer quelque chose », une espèce d’anxiété qui ferait que l’on aurait peur d’une relation médiocre et qui pousserait à quand-même  « laisser la porte ouverte » à une meilleure rencontre.

Quelle est la solution alors ?


Il faut revenir aux méthodes ancestrales : rencontrer et parler avec d'autres, élargir son cercle de connaissance.